Le rituel thérapeutique des Confréries Gnawa : entre danse et transe

les enregistrements de l’évènement sont disponibles ici.

Les transcriptions sont en cours et seront disponibles sur la page Parcours 2020/2021 :

A noter que les vidéos ont été fournies aimablement par Jacques WILLEMONT. Avec de nombreuses autre, elle sont disponibles sur le site: https://www.gnawa.fr

En partenariat avec le Museum de Toulouse, en accompagnement de son exposition « Magies et sorcelleries ».
Vivez la dernière visioconférence débat de la saison.
Ce sera aussi le dernier jour avant la réouverture progressive de fin espérée de  pandémie.
Il y aura une démonstration des instruments de musique utilisés lors de ce rituel.

Une nuit saccadée des couleurs composant l’arc-en-ciel. La personne en quête de soin se laisse emporter par les rythmes des crotales passe d’un état considéré comme pathologique à un état normal. Et c’est dans une relation interactive de plusieurs facteurs (l’alchimie des couleurs, de l’encens, des rythmes, du chant et de la danse) que nous assistons aux modifications des états comportementaux des candidat(e)s à la traversée de la nuit/Lila, productrice d’énergie, conduisant à des ‘’soins miraculeux’’.

Intervenants :

• Mohammed Habib SAMRAKANDI (Psychosociologue-anthropologue), organisateur annuel, depuis 33 ans  du «  Rite public de possession à Marrakech » , lieu central de la thérapie initiatique fondé par les descendants des esclaves dans le Maroc du XVI^e  siècle.
• Jacques WILLEMONT (ethnologue, élève de de Viviana Pâques( spécialiste mondialement connue pour ses travaux sur ‘’la transe thérapeutique des Gnawas’’)…Ce passionné des enquêtes sur les Gnawas va nous faire un voyage à travers ses archives visuelles des Gnawas de 1969 à nos jours.
• Mounim RABAHI, musicien gnawi, initié à cette tradition dans la ville impériale Meknès(Maroc), vit et anime un groupe gnawi à Toulouse, envisage de nous présenter les trois instruments principaux des Gnawas. Son témoignage inédit sur les sociétés thérapeutiques issues des descendants des esclaves du Maroc et de Cuba est un cas ethnographique attestant de la vitalité des sociétés afro-cubaines animistes.