En quoi les technosciences influencent-elles le monde du vivant ?
2018ven06avr0h00En quoi les technosciences influencent-elles le monde du vivant ?Max LAFONTAN
Détails de l'événement
L’organisation paneuropéenne EUROSCIENCE a désigné Toulouse pour être, en 2018, la capitale européenne de la science. À ce titre, Toulouse accueillera, du 9 au 14 juillet, la grande manifestation «
Détails de l'événement
L’organisation paneuropéenne EUROSCIENCE a désigné Toulouse pour être, en 2018, la capitale européenne de la science. À ce titre, Toulouse accueillera, du 9 au 14 juillet, la grande manifestation « Euro Science Open Forum » (ESOF), le plus grand forum interdisciplinaire d’Europe (plus de 4.000 participants). C’est dans ce contexte que s’inscrit le colloque organisé par le GREP. Prévu les 5, 6 et 7 avril 2018, il s’adressera en priorité aux jeunes et au grand public.
Max LAFONTAN : Directeur de recherches Emérite Inserm.
Max Lafontan est une très belle réussite de notre école républicaine puisqu’il en a occupé absolument toutes les fonctions. Après une formation d’instituteur à l’Ecole Normale d’Instituteurs de Versailles (78), il passe le concours des IPES (Institut Préparatoire à L’Enseignement Secondaire) et entreprend des études supérieures en Sciences Naturelles: il prépare une licence, soutient un Diplôme d’Etudes Supérieures (DES), passe le CAPES puis l’Agrégation de Sciences Biologiques en 1969. Il commence à enseigner peu de temps dans un lycée, pour rapidement intégrer l’Université Paul Sabatier de Toulouse où il occupera successivement une fonction d’assistant agrégé, puis de maître assistant et maître de conférences. Il en profite pour faire une thèse d’Etat qu’il passe en 1979, sur un sujet d’endocrinologie fondamentale.
Après avoir enseigné pendant 15 ans, il quitte l’enseignement supérieur (qui lui prend beaucoup trop d’heures toutes les semaines) pour opter pour un poste de chercheur à plein temps. Recruté à l’Inserm, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, sur un poste de Directeur de Recherches en 1985, il crée l’Unité Inserm 317: Régulation Adrénergique et Adaptations Métaboliques en 1988 où il travaille sur la biologie de la cellule graisseuse : l’adipocyte. Il démontre, avec ses collaborateurs, les mécanismes d’action d’un certain nombre d’hormones du stress sur la mobilisation des ressources en lipides de l’organisme chez l’homme et commence à s’intéresser à l’obésité. A côté de ses fonctions de chercheur, il développe une forte contribution à l’animation de la recherche. Tout en étant Directeur de l’Unité Inserm 317, il participe à la création de l’Institut Fédératif de Recherches de l’hôpital Rangueil (Institut Louis Bugnard) dont il est rapidement nommé directeur. Il s’agit d’une association de plusieurs unités Inserm et d’unités CNRS; cet ensemble ayant conduit à la création de l’Institut des Maladies Métaboliques et Cardiovasculaires. actuel.
Peu de temps après, il revient à la recherche à temps plein à la tête d’une nouvelle unité qui traite de la biologie des adipocytes, de la physiologie du tissu adipeux et de l’obésité. Là, il contribue à une trouvaille importante de ce laboratoire en montrant que des hormones cardiaques (les peptides natriurétiques) contribuent à la mobilisation des lipides dans l’organisme et à leur métabolisation. Un volume important de publications, des contributions à des ouvrages divers, de prix nationaux et européens ont accompagné ces trouvailles originales.
Depuis 2009, Max Lafontan, en tant que directeur de recherche émérite, participe à des activités de communications scientifiques, de rédaction de synthèses scientifiques et d’ activités de consultant.
Max Lafontan est administrateur du GREP MP
Heure
6 avril 2018 0h00(GMT+00:00)